Ce vendredi 27 mars 2015, un groupe de travail a été réuni chez Neobuild pour échanger sur le BIM. Ce groupe faisait suite à la précédente formation BIM pour la collaboration et la gestion de l’information qui avait eu lieu chez L.I.S.T. le 26 février dernier. M. Francis Schwall pour Neobuild et M. Sylvain Kubicki pour L.I.S.T. ont animés cette réunion.
Environ une vingtaine de personnes étaient présentes autour de la table pour essayer de faire avancer les choses au Luxembourg afin de rester compétitifs par rapport à nos voisins. Depuis peu, nos plus proches voisins qui sont la France et l’Allemagne se sont fixés des objectifs clairs.
ITRpress « Le portail des communiqués de presse pour les NTIC » à écrit un article intéressant sur le « BIM : Proposition de directive du parlement européen et du conseil sur la passation des marchés publics » En bref, la directive européenne encourage les 28 états membres à; je cite:
spécifier ou rendre obligatoire d’ici à 2016 l’utilisation du BIM pour les projets de construction et de bâtiments financés par des fonds publics
Le programme de cette matinée était divisé en 3 parties:
Voilà pour ce qui est de l’introduction. A présent, passons aux échanges effectués.
Premièrement, tous les participants étaient du même avis sur le fait qu’il est urgent de « bouger » au Luxembourg afin de rester compétitif comme je le disais plus haut.
Deuxièmement, beaucoup d’interrogations portaient sur la méthodologie à employer pour produire des maquettes numériques et collaborer suivant un processus BIM. Sans rentrer dans les détails, les éléments suivant revenaient à plusieurs reprises:
Ensuite, le maître d’ouvrage a été cité comme initiateur du BIM; ce serait donc à lui de demander aux équipes d’un projet de travailler suivant un processus collaboratif BIM.
Les bibliothèques BIM ont été longuement abordées et ne sont sans doute pas la solution miracle. Les bibliothèques créées par les différents bureaux leur ont demandé beaucoup d’investissement et ne peuvent donc pas être jetées à la poubelle. Et si le maître d’ouvrage intégrait lui-même ses composants dans la maquette numérique produite par l’architecte ??? Il serait certainement possible d’intégrer toutes les métadonnées des catalogues du maître d’ouvrage et/ ou des fabricants dans la maquette numérique. Par là, le maître d’ouvrage aurait un rôle participatif dans le processus BIM plutôt qu’en fin de chaîne.
Une autre solution, serait que le maîre d’ouvrage donne un programme au format excel (ou COBie »personnalisé » ) suivant une structure définie dans le BEP afin de faciliter la tâche de l’architecte lors des phases de conception. Cela ferait gagner jun temps précieux et le maître d’ouvrage aurait un projet plus concret. Les fonctions et leurs surfaces, les équipements sanitaires et mobilier seraient renseignés dans ce programme par exemple.
Il existe des templates de fichiers Ifc et COBie sur la page COBie UK 2012
Un autre thème concernant les contrats, droits d’auteurs, rémunérations et responsabilités ont été abordés.
Enfin, les standards BIM ont eux aussi été évoqués et comme plusieurs participants, je pense qu’il est important de s’inspirer voire d’utiliser des standards existants. Définir de nouveaux standards va prendre du temps et nous cantonnera trop au Luxembourg. Beaucoup de sociétés luxembourgeoises s’exportent et ont des filiales à l’étranger; des standards limités au Luxembourg ne seraient pas une bonne solution.
Je pense qu’il serait judicieux de collecter les standards existants les plus avancés; je pense évidemment à l’Angleterre car ce sont les plus proches de nous et ils communiquent énormément à ce sujet.
Par exemple, la stratégie suivante pourrait être utilisée:
BiMblog.lu
Blog dédié au Building Information Modeling et plus particulièrement l'openBIM. Auteur Laurent HENIN.
39, Val Saint-André
L-1128 LUXEMBOURG
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